#054 Prêt immobilier : Corona Virus / Covid-19 – Les banques demandent toujours plus d’apport

Le financement de l’immobilier vit mal cette période de pandémie du Covid-19. Il faut savoir que la situation actuelle ne fait qu’augmenter les risques pour les établissements prêteurs. 

Des faits qui n’arrangent pas ceux en attente de validation de demande d’emprunt immobilier. 

Avec la phase actuelle, les banques demandent toujours plus d’apport en resserrant les conditions.

Toujours plus d’apport personnel

Depuis le début de l’année, les banques durcissent les conditions d’octroi de prêt immobilier résidentiel. Elles sont tenues de suivre les recommandations du HCSF (ou le Haut Conseil de Stabilité Financière). 

En effet, le HCSF veut diminuer le risque de surendettement des ménages français. 

L’augmentation du taux d’apport personnel figure parmi ces récentes modifications. Le degré d’apport personnel au 1er trimestre de 2021 à augmenté de 11,1% par rapport au 1er trimestre de 2020.

En allant dans ce sens, les banques affichent une volonté d’obliger les emprunteurs à mobiliser plus d’épargne. Cependant, la crise liée au Coronavirus a rendu impossible cet ajustement. Cela nécessite en effet plus de liquidités. 

• Une situation qui met en mauvaise posture la majorité des emprunteurs. Nombreux sont concernés par des difficultés financières: arrêts des activités, départs en chômage partiel et parfois définitif.

Durcissement des exigences des banques

D’après europe1.fr, la période de confinement n’a fait que durcir et accentuer les conditions d’obtention de crédits immobiliers. 

Déjà, les banques étaient très sélectives avant l’arrivée de la pandémie. La situation actuelle pénalise encore plus les travailleurs, surtout ceux dans les secteurs très touchés par la crise.

Les salariés du tourisme, de l’habillement ou encore de l’événementiel sont particulièrement pénalisés par ce durcissement. La crise sanitaire n’a fait que creuser un peu plus l’écart entre ceux considérés comme étant de bons profils et les moins bons.

Certaines banques auraient fait part de leur refus de traiter tout dossier de salariés en chômage partiel. Le taux d’intérêt connaît une hausse pour les emprunteurs modestes et ceux en situation difficile. Par contre, il y a une nette diminution à l’égard des profils prisés des banques. 

Pour plus de conseils sur le prêt immobilier, faites appel sans hésiter aux conseillers Leafin.