Les comptes bancaires des particuliers constituent d’importantes sources de profit pour les banques. Annuellement, ils leur rapportent des milliards d’euros.
Malgré la mesure de gel des tarifs bancaires adoptée par le gouvernement en 2019, les banques ne manquent pas d’astuces pour renflouer leurs caisses.
À partir des données reçues des banques traditionnelles françaises, nous allons nous pencher sur les profits générés grâce aux comptes bancaires des particuliers.
La banque de détail, une « mine d’or » pour les mutualistes
Eh oui, les frais bancaires, les commissions sur les produits d’épargne ou encore les intérêts payés sur les crédits constituent des profits pour les banques.
La banque de détail demeure un important avantage financier pour les banques mutualistes. Ces établissements, qui assurent une couverture totale de l’ensemble du territoire, demeurent proches de la population, faciles d’accès et avec des offres plutôt attrayantes.
Ci-dessous quelques données pour le second semestre de 2020, en se basant sur les données de moneyvox :
- Le Produit Net Bancaire (PNB) qui est l’équivalent du chiffre d’affaires pour les banques, a atteint 14,2 milliards pour la banque Crédit Mutuel.
- Le réseau composé de 39 banques régionales de Crédit Agricole a généré 2,69 milliards d’euros.
Toutefois, d’importantes banques de détail comme la Société Générale et la BNP enregistrent respectivement 5,80 milliards et 7,067 milliards d’euros de revenus.
Toujours à partir de ce bilan, le bénéfice avant impôt de certains réseaux d’établissements mutualistes excède encore celui des banques de détail de références.
Le réseau des banques Crédit Agricole a obtenu 2 milliards d’euros, contre 1 milliard pour la Caisse d’Épargne et 900 millions pour la Banque Populaire. Cependant, d’autres sociétés comme la Banque Postale n’arrivent à engranger que 312 millions d’euros de bénéfices.
La banque de proximité génère à la Société Générale près de 859 millions d’euros de bénéfice, avant impôt sur la même période.
Plus de bénéfices par client pour les banques traditionnelles
En se référant au bénéfice par client, les établissements mutualistes se trouvent en dessous des autres banques. Cela s’explique par le nombre élevé de clients, ceci entraîne une augmentation des charges liées aux personnels, aux agences ainsi qu’aux systèmes d’informations.
D’après moneyvox, le bénéfice par client du Crédit Agricole n’a été que de 82 euros, pour le premier semestre 2019. Ce montant est bien en dessous des 97 euros de BNP Paribas, des 108 euros de la Société Générale ou encore des 130 euros du CIC.
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