Le financement participatif, connu sous le nom de crowdfunding, attire de plus en plus de monde.
Ce concept est très en vogue et permet de récolter des fonds pour financer un projet. Seuls les investisseurs particuliers ont la possibilité de participer. Comme dans tout investissement, le financement participatif présente des risques.
En effet, vous n’êtes pas à l’abri d’une perte totale ou partielle du fonds investi. Voici, quelques astuces à mettre en place avant de vous lancer :
Informez-vous sur la plateforme
Pour éviter tout risque, investissez seulement sur les plateformes disposant du statut réglementaire.
Avant d’investir, demandez des informations claires et nettes sur la plateforme de crowdfunding et le porteur de projet.
Le plus grand risque dans le financement participatif est la faillite du promoteur. Ainsi, si cela survient, vous risquez de perdre l’intégralité de votre capital et vos intérêts.
Les projets faisant l’objet de campagne de financement participatif doivent être adaptés aux objectifs des investisseurs, à leur maturité financière ainsi qu’aux risques encourus.
Vous pouvez accéder à la liste des prestataires autorisés à exercer sur le territoire français, en consultant les sites Regafi et Orias. D’après 20minutes.fr, il est important de vérifier la crédibilité ainsi que l’habilitation de la nature des services de l’organisme dans lequel vous souhaitez investir.
Garder un œil sur la transparence des opérations
Avant de vous engager, renseignez-vous au mieux sur la nature de l’opération. Cela inclut le respect des obligations du côté de la plateforme de crowdfunding et du détenteur de projet.
Selon le type d’investissement proposé, vérifiez l’existence d’un prospectus avec l’aval de l’AMF.
Pour finir, dans le cadre d’un financement participatif en capital, prenez connaissance de toutes les modalités liées au rachat ou à la sortie de l’investissement.
Assurez-vous de la rentabilité de l’investissement
La rentabilité est l’objet de tout investissement et parmi les différentes offres présentes, c’est le crowdfunding immobilier qui est le plus attractif. Le niveau de rentabilité du crowdfunding immobilier est extrait sur la marge dégagée par le porteur du projet après la vente du bien immobilier. L’opération est très avantageuse pour le promoteur.
En ce qui concerne les plateformes, elles touchent une commission à hauteur de 5% sur les montants regroupés.
Quant au particulier, il ne paie aucun frais mais paye des droits d’entrée ou des commissions en cas de paiement par carte bancaire. En général, un projet immobilier enregistre entre 9 % et 12 % d’intérêt par an.
Les titres financiers
Capital.fr attire l’attention sur le fait qu’en investissant dans un projet, vous recevez en retour des titres financiers sous forme d’actions, des obligations à taux ou convertibles, ou des « minis bons ». D’une durée maximale de 5 ans, ils sont non négociables. Cela vous confère le droit de récupérer une somme convenue à terme, en contrepartie des fonds prêtés.
Les réglementations
D’après legifrance.gouv, le financement participatif fait l’objet d’une réglementation spécifique depuis 2014. Elle est incluse dans l‘Ordonnance n° 2014-559 du 30 mai 2014 et du décret n° 2014-1053 du 16 septembre 2014.
- Cette réglementation met en lumière les mesures de sécurité afin de pouvoir profiter du financement participatif en toute confiance.
Le financement participatif est un investissement facile, simple et très attractif. Toutefois, quand il s’agit de mettre à disposition une somme d’argent, soyez toujours très vigilant.
Pour des questions et demandes d’éclaircissement sur le sujet, n’hésitez pas à contacter les conseillers Leafin.